Les enjeux de Paris + by Art Basel ou
l'inégalable mécanique suisse à Paris
Marché de l'art | Art Basel voit le jour en 1970 à l’initiative de trois éminents marchands Ernst Beyeler, Trudi Bruckner et Balz Hilt, en lien étroit avec le Parc des Expositions de la Ville de Bâle et l’Union des Banques Suisses. Elle affiche dès l’origine une dimension internationale, le secret bancaire facilitant des échanges discrets entre marchands. Depuis lors, cette foire majeure n’a cessé de développer son influence dans le mouvement du marché de l’art mondial avec toujours un coup d’avance et une implacable stratégie imprimée par le groupe amiral MCH. Quels seront les effets du remplacement de la Fiac par Paris + by Art Basel. Décryptage.
Flash-back : rush sur les foires dans les années 2000
Si durant les années 1980, la foire devient le modèle référant dans le milieu de l’art pour assoir un marché national ou affirmer une conjoncture, un nouveau paradigme apparaît au cours des années 2000 dans la mouvance des mutations propres à la mondialisation. L’afflux considérable de liquidité et le déplacement du centre de gravité économique de l’Occident vers l’Asie transforment les enjeux du marché de l’art. Le modèle foire prend une position dominante, cristallisant des enjeux géopolitiques, commerciaux, culturels, identitaires ou financiers. Apparaît un véritable « marché des foires », marqué par une concurrence acharnée. Si les […]
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