Lost in translation
Art contemporain | Lacher prise, casser les repères, ouvrir de nouvelles perceptions, explorer les méandres de territoires intérieurs. L’exposition « Sous influences » conçue par Antoine Perpère pour La Maison Rouge à Paris questionne à travers l’utilisation des drogues par les artistes, écrivains, les processus de création ou la recherche de perceptions inconnues : la folie envoûtée d’Antonin Artaud, les écritures sous mescaline d’Henri Michaux, la fulgurance kamikase de Robert Malaval, la culture hippy, les expériences perceptives (Swinging couloir) de Carsten Höller, l’hommage de Mathieu Briand à Albert Hofman, le découvreur de la molécule du LSD dans l’ergot de seigle... Une proposition qui pousse à traverser le miroir d’une société occidentale formatée, en voie avancée de désorientation et à chausser les lunettes cannelées de Raymond Hains (qui ne prenait pas de psychotropes) pour en remodeler ses repères.
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Robert Malaval, Lucy in the sky with diamonds, 1967
© Collection Jean-Charles de Castelbajac
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