Baroque pixelisé
Art contemporain | Dans le sillage des artistes muralistes mexicains qui voulaient s’adresser au plus grand nombre en investissant les façades de la ville (David Alfaro Siqueiros, Diego Rivera, José Clemente Orozco...), Miguel Chevalier dématérialise le Grand Palais en automates cellulaires à la nuit tombée pendant Art Paris Art Fair 2014 avec une œuvre opéra L’origine du monde (Galerie Louise Alexander) , sur une composition musicale de Michel Redolfi. Diffusée pour la première fois sur la façade du Palacio de Bellas Artes à Mexico, cette production avait générée trois million de spectateurs dans la rue et une carrière internationale fulgurante pour l’artiste qui, en pionnier, fait parti depuis plus de vingt ans du cercle très restreint d’artistes chercheurs. La création numérique qui implique le développement de nouveaux logiciels, algorithmes et des moyens de production considérables est à l’orée d’un nouveau marché, bien au de là de celui de l’événementiel. Son histoire est en train de s’écrire.
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Le Grand Palais, Paris
© Miguel Chevalier
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