Anne-Valérie Gasc par Anne-Valérie Gasc
Art contemporain | Pour moi, la question de l’autonomie de l’oeuvre se joue dans son évolution, sa transformation voire sa destruction, en dehors de moi : dans le monde.
Portrait d’Anne-Valérie Gasc in Dameuse (vidéo, couleur, son, 2’41’’, texte : Henri Michaux, Les travaux de Sisyphe lecture : Sally Bonn), avril 2020.
© Anne-Valérie Gasc
Je, le Monde
Je pense plutôt à l’envers : le monde, je – ma légitimité à produire et présenter une œuvre au monde. Je pense, notamment, l’ouverture d’une exposition comme le moment de l’amorçage des œuvres et pas celui de leur vernissage, de leur définitive « fixation ». Pour moi, la question de l’autonomie de l’oeuvre se joue dans son évolution, sa transformation voire sa destruction, en dehors de moi : dans le monde.
''Punctum #13'' (série de 20 planches imprimées, Edition Petites maisons pour l’après-guerre [A. Dulong, Paris, Ch. Massin, 1946], peinture acrylique rouge de cadmium).
© Photo: Anne-Valérie Gasc / Courtesy : galerie le 33, Marseille
L’atelier, la démarche
J’aime le travail d’atelier, le mien comme celui des autres. Mon atelier est ma « chambre à moi » — celle de la solitude, de la lecture, de l’inaction voire de la paresse : il est le lieu de la fabrique de ma pensée, de […]
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