La Switch Tower twiste avec les cultures du monde
Art contemporain | En 2000 la Tate Modern, une ancienne usine électrique en brique réhabilitée et reformulée par Herzog & De Meuron pour un budget modique, s’inscrit dans une politique d’aménagement et de valorisation des quartiers sud de Londres. En 2016, son extension conçue par le même cabinet bâlois pour un budget de 358 millions d’euros incarne les nouveaux enjeux d’un monde de l’art mondialisé avec en toile de fond une relecture élargie de l’histoire de l’art.
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Switch House
© Photo Iwan Baan
S’inscrivant formellement dans la continuité du bâtiment ancien par l’utilisation de la brique, la nouvelle aile a pour spécificité d’afficher un style atemporel ; des perspectives tournantes pour évoquer dans l’inconscient collectif à la fois une tour, une pyramide, un mastaba, une cathédrale ou un minaret... Dans l’interstice des briques, la lumière naturelle filtre dans un va-et-vient extérieur/intérieur selon le cycle jour/nuit : une stylisation immémoriale qui contracte la complexité du monde, l’esprit transculture propre à Londres.
Du point de vue muséographique, les salles d’exposition sont conditionnées par de nouveaux agencements, une nouvelle circulation qui suggère une promenade intuitive de boucle en boucle […]
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