L'agir, expression du territoire.
Kulik, Barney, Aillaud, Mendieta : une mémoire animale.
Art contemporain | Qu’est-ce donc que ces fictions animales ainsi forgées par les artistes ? Sont-ce là une fois encore des effractions humaines ? Ou bien ces fictions, inscrites dans le rapport à l’espace, sauraient-elles révéler cette animalité qui n’a pu nous quitter, mais nous a si souvent – ou si longtemps – échappée ? Ces créations veulent adopter des regards, des conceptions, lire dans des comportements. De plus en plus nombreux sont les artistes désirant bâtir un univers fictionnel afin de rendre visible une conscience, voire une imagination ou une pensée animale de l’espace et du territoire.
Gilles Aillaud, Phoque, 1965 (détail)
Huile sur toile, 80 × 99 cm
Signé, daté, dédicacé « a l’amico Piero »
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
N° Inv : GA161001
© DR
Si des sciences comme l’éthologie étudient le comportement animal, tentent de comprendre quel rapport les animaux établissent avec leur environnement, et quelles intentions les animent dans la constitution, la défense ou l’annexion d’un territoire (1), l’art, s’inspirant ou non de ces recherches, propose également une exploration de mondes que l’humain ne peut pas tout à fait percer mais que, « par nature », il ne saurait tout à fait ignorer.
Qu’est-ce donc que ces fictions animales ainsi forgées par les artistes ? Sont-ce là une fois encore des effractions humaines ? Ou bien ces fictions, inscrites dans le rapport à l’espace, sauraient-elles révéler cette animalité qui n’a pu nous quitter, mais nous a si […]
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