Biennale de Venise 2017 : Comment l'art voit, pense et anticipe le monde complexe
Art contemporain | La pensée complexe, ce courant philosophique contemporain créé par le scientifique Henri Laborit, conceptualisé par Edgar Morin à partir de 1982 (Science avec conscience) se diffuse dans le contexte de la globalisation du monde. La complexité infiltre progressivement les imaginaires, les images, les discours. Nous l’avons détecté dans l’art à la Biennale de Venise 2017. Prospective.
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View of the exhibition “The Boat is Leaking. The Captain Lied.” Fondazione Prada, Venice / From left to right: Thomas Demand, Regen (Rain), 2008 - Alexander Kluge, “…Kommt ein Schiff gefahren” (“…A Ship Sails this Way”), 2017
© Photo Attilio Maranzano Courtesy Fondazione Prada
Penser la complexité, c’est penser la globalité en même temps que la chaîne de ses systèmes, les imbrications de chaque domaine, leur transversalité et interdépendance. Penser la complexité, c’est encore intégrer la notion d’incertitude, d’inattendu comme un processus productif.
Si le concept est neuf de plus d’une quarantaine d’années, on repère la complexité dans le long mouvement de l’art et des civilisations depuis l’antiquité, à travers des œuvres emblématiques d’artistes comme Giotto, Dürer, de Vinci, Vélasquez, Poussin, Duchamp...
La […]
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